Chahriar Dastouri
Organes abdominaux en thérapie viscérale

Derrière une digestion lente ou un inconfort abdominal, il y a souvent des organes soumis à des tensions invisibles. En thérapie viscérale, je restaure la mobilité des viscères et libère les zones de compression qui freinent la circulation.

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Chahriar Dastouri Ostéopathe Montpellier

Relancer la mobilité viscérale

Les organes digestifs ne sont pas immobiles : ils bougent, respirent, glissent les uns contre les autres. Lorsque ces mouvements sont restreints, des tensions s’installent et affectent les fonctions digestives, mais aussi posturales. Je cherche à restituer cette mobilité perdue, en travaillant sur les attaches ligamentaires et les zones de densité perçues à la palpation. Ces restrictions impactent souvent la fonction hépatique et peuvent nécessiter des techniques tissulaires spécifiques.

Le foie, l’estomac, les intestins ou le pancréas peuvent exercer des tractions sur les mésentères et les épiploons, provoquant douleurs ou inconfort. Par des gestes doux mais précis, je libère ces zones et permets aux organes de retrouver leur souplesse physiologique. C’est souvent la clé d’un rééquilibrage durable.

Comprendre les tensions digestives

Le système digestif est suspendu à des structures souples, mais sensibles : mésentère, ligaments, épiploons. Lorsqu’un organe comme l’intestin grêle ou le colon subit une congestion ou une inflammation, il peut tirer sur ses attaches et perturber le bon positionnement des autres viscères. Ce déséquilibre se propage mécaniquement, jusque dans le dos ou le bassin.

Je m’attache à repérer les zones de traction, les densités tissulaires et les zones de blocage. En rétablissant la dynamique interne, j’allège les contraintes sur la colonne, relance la motilité des viscères et soulage les symptômes digestifs ou posturaux. Le geste thérapeutique devient ici une réponse ciblée, issue d’un raisonnement précis.

Libérer les chemins vasculaires

Chaque organe digestif est parcouru par un réseau artériel complexe. L’artère mésentérique supérieure, l’artère splénique, l’artère hépatique... Toutes sont vulnérables aux tensions exercées par les viscères. Un estomac déplacé, un mésentère figé ou une surcharge hépatique peuvent créer de véritables étranglements circulatoires.

Ces compressions altèrent l’irrigation des tissus et ralentissent les fonctions métaboliques. Mon approche vise à libérer ces trajets vasculaires par un travail sur les racines du mésentère et les attaches viscérales profondes. En restaurant un bon flux artériel, j'aide les organes digestifs de retrouver leur efficacité et au corps de se réorganiser autour d’un axe plus libre, plus cohérent.